Projet 21, surmonter le défi d’entreprendre
Posted On 16 novembre 2019
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« L’esprit start-up, c’est le courage, c’est l’audace, c’est l’agilité », indiquait Emmanuel Macron lors du sommet des start-up de Challenges, magazine économique hebdomadaire français. On entend régulièrement, que ce soit dans les médias ou dans notre entourage, le mot start-up sans vraiment savoir ce que cela signifie. Une start-up est tout simplement une jeune entreprise qui innove dans le secteur des nouvelles technologies plus particulièrement. En France, selon le baromètre OpinionWay, réalisé pour le Salon des entrepreneurs, un jeune sur six a le désir de créer sa propre entreprise. Une envie de plus en plus croissante mais comportant plusieurs obstacles pour ces jeunes. Les raisons de ces obstacles et de ces échecs revêtent eux plusieurs formes.
Projet 21 offre la possibilité de participer à des formations afin d’aider au développement personnel des entrepreneurs. Par exemple, des formations de leadership sont proposées. Au sein de ses formations on y rencontre d’autres entrepreneurs qui ont entrepris avec succès et qui viennent aider et donner des conseils. C’est aussi un moyen de se créer un réseau et profiter de l’expérience d’entrepreneurs pour éviter certaines erreurs. Des formations plus particulières sont aussi proposées, on va y suivre des cours de Digital Marketing pour apprendre à développer son entreprise sur le web à l’ère où tout se passe sur Internet. L’aventure entrepreneuriale nécessite donc beaucoup de motivation mais elle a aussi besoin d’une aide ciblée pour un développement prospère. Les formations vont donc apporter une préparation solide pour permettre à la start-up de voir le jour et espérer avoir un avenir florissant. Si cela vous paraît encore abstrait, un exemple ne serait donc pas de refus. Dans le monde entier, le nom de Walt Disney est connu et s’affiche sur nos écrans quasi-quotidiennement. Avant d’être une des personnes les plus célèbres au monde, il a, à plusieurs reprises, tenté de monter des entreprises qui se solderont à chaque fois par un échec, mais, après avoir revu ses ambitions, il finira par devenir un incontournable dans le monde de l’animation. Pour éviter d’échouer à plusieurs reprises comme Walt Disney et perdre sa motivation, Projet 21 essaie donc d’apporter son aide à qui en a besoin.
Afin d’enrayer les différents obstacles inhérents à la création d’entreprises ou de start-up, le Projet
21 veut « encourager, stimuler et tonifier le développement du projet d’un(e) aventurier(e) qui n’a pas
peur de partir à la conquête du XXIe siècle, de manière à agir et à concrétiser sur des bases sociales
et éthiques, des projets innovants et qualitatifs », selon les fondateurs du projet. C’est donc à travers différents partenariats que le Projet 21 vise à l’aide et à la création d’entreprises et start-up. L’objectif final étant de devenir un incubateur de start-up incontournable.
En somme, Projet 21 veut donner les outils et le soutien pour monter un véritable projet innovant qui s’inscrit dans l’objectif de désamorcer les barrières qui peuvent se présenter lors de la création et du développement d’un tel projet.
Sana Meziani
On tait une partie de la définition de la start-up : entreprise nouvelle dans le domaine technologique certes mais également et surtout entreprise qui mise sur des investissements rapides et des spéculations financières pour connaître une croissance exponentielle. Cette nouvelle considération pousse à évoquer un des maux de notre société : la volonté de toujours vouloir vivre en accéléré. La start-up en est l’une des incarnations mais elle met aussi en porte-à-faux un système de vie trop véloce. Effectivement, on veut aller trop vite quand justement prendre le temps de se lancer dans ces entreprises pleines de potentiels devrait être préconisé et salutaire. L’âge moyen des fondateurs des 0,1 % des start-up qui se sont développées le plus rapidement durant leurs cinq premières années est de 45 ans. La recherche de l’expérience avant d’envisager un défi devrait être la norme donc et, si des jeunes pousses sorties tout droit des écoles de commerce souhaitent s’essayer à l’exercice, qu’elles soient mieux préparées. En effet, les enseignements dispensés dans cette branche des études supérieures ne leur donnent qu’une connaissance succincte du monde du travail et des rouages économiques. Les chiffres de l’article ci-dessus illustrent cette fâcheuse réalité. Ainsi, prendre le temps de construire un bagage solide est primordial et l’esprit d’entreprise loué par monsieur Macron n’en serait que plus galvanisé.
Romain Bitot
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