Perdre le poids des apparences sociales
Posted On 21 février 2024
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Ces préjugés négatifs et ces remarques désobligeantes peuvent être intériorisées par tous ceux et celles qui en sont victimes ou témoins. Dans ce cas, les personnes concernées peuvent aller jusqu’à douter de leurs habiletés motrices et rejeter leur apparence à cause de la manière dont elles se perçoivent. En 2023, 68% des Britanniques renoncent à se rendre en salle de sport parce qu’ils se sentent mal à l’aise avec leur corps, rapporte le magazine féminin anglais “Stylist”.
Comme le font déjà les réseaux sociaux, les salles de sport ne reflètent également que cette image du corps parfait. Difficile alors pour tous de s’y sentir à l’aise comme nous le déclare Paula, cliente de Basic Fit : “On a l’impression de devoir se comparer aux autres en continu, c’est dur !“
Pourtant, au sein de ce paysage parfois sombre, des lueurs d’espoir émergent. Des voix se lèvent pour défendre l’égalité et l’inclusivité dans ces lieux de transformation physique et spirituelle. Des initiatives commencent à fleurir, offrant des alternatives à ceux qui se sentent exclus ou mal à l’aise dans les environnements traditionnels des salles de sport. Près de Lille, la “petite salle” revendique d’ailleurs ce côté convivial et bienveillant.
De plus en plus de voix s’élèvent également pour sensibiliser le public aux réalités de la discrimination dans le domaine de la santé et du fitness, “Il faut s’adapter à la personne, il est important d’avoir une expertise de précision“, affirme un responsable de salle chez KeepCool. Des discussions franches et ouvertes sont encouragées, permettant à chacun de partager son expérience et de contribuer à un changement de mentalité plus large.
La technologie offre également des opportunités passionnantes pour promouvoir l’inclusivité dans les salles de sport. Des applications mobiles proposent des programmes d’entraînement adaptés à tous les niveaux de forme physique et de capacité, offrant ainsi une alternative aux environnements parfois intimidants des salles de sport traditionnelles. En fin de compte, la lutte contre les discriminations dans les salles de sport nécessite un engagement collectif et continu. Car c’est dans cette inclusivité que chaque corps est honoré et chaque âme est élevée vers les hauteurs de la dignité humaine.
Audrey ALAIN HONLIASSO
Vincent AMAR
La salle de sport, traditionnellement comme simple lieu d’effort, ne semble à
l’heure actuelle, plus seulement le havre de paix des corps ayant soif de musculature.
6,2 millions de français ont affirmé avoir prit un abonnement à la salle en 2022. Un Français sur onze assure donc se rendre régulièrement dans des espaces clos, où la sueur s’hume en continue, et où porter des poids se révèle être une sensation de plénitude. L’homme est aujourd’hui atteint de bigorexie (dépendance excessive d’un être humain à l’activité sportive, notamment pour développer sa masse musculaire) Quelle plaie !
Mais l’objectif de l’effort est-il vraiment celui d’un développement physique
d’athlète, ou plutôt un conformisme social ? Pour être un « vrai » sportif qui s’affirme comme tel, on doit dorénavant passer par la case « salle de sport ».
Alors oui, les salles Low Cost (pour n’en citer aucune) permettent aujourd’hui de se « muscler » à moindre coût (20€/mois en moyenne). Symboliquement, les adeptes se regroupent en secte. Une carte orange, simple, basic. Et SURTOUT, le sac du même nom pour bien montrer son attirance au soulevé de fonte. Oui, on pourrait croire à un mauvais sketch des Inconnus seulement temporaire… ou pas.
De toute manière, rien ne surpassera le septième art. Au moins l’abonnement pour le même prix, sera lui, rentabilisé, car on ne se lassera jamais d’un Quentin Dupieux, contrairement à son voisin Quentin, qui se vante de s’entretenir, « mieux ».
Hugo BAUER
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