Derrière le Polder : Didier Le Pallac, un Hellemmois engagé
Posted On 2 février 2020
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À l’origine de cet îlot au milieu d’Hellemmes, un homme : Didier Le Pallac. Derrière la vitrine du bar, on retrouve le gérant en train de lire La Voix du Nord, un café à la main. Une chemise lâche assortie à ses yeux bleus et les lunettes sur le front. Maladroit dans ses gestes, il nous parle de son idéal qu’il a voulu inscrire dans le projet du Polder : « Une vie plus harmonieuse entre les différentes composantes de la population. » Ce lieu illustre la personnalité de l’homme qui se tient en face de nous : un désordre organisé et accueillant, prônant la solidarité.
Originaire de Dunkerque mais Hellemmois de cœur, trente ans que celui-ci s’investit dans la vie de la commune. D’abord en tant que directeur de compagnies et gérant de salles de théâtre. Il était alors dans le secteur culturel, toujours porteur de nouveaux projets.
Au fil des années, Didier a pu faire un constat : « Quand je partais le matin, habitant à Hellemmes, j’avais du mal à trouver un café qui me plaise. » L’idée de créer son propre établissement germe dans son esprit.
Le manque d’engagement des Hellemmois dans la vie de leur quartier et la volonté de changer de vie professionnelle achèvent de le convaincre : la création d’un nouveau lieu est en marche.
Notre ambition était de répondre à la crise politique : On fait face à une crise de la représentation qui se manifeste par une forte abstention et un vote pour l’extrême droite comme ici à Hellemmes.
Déterminé, Didier veut faire les choses comme il faut : il reprend ses études. Dans le cadre de ses examens, il doit créer un projet, c’est ainsi que nait le Polder. Plus qu’un simple café, l’homme qui se tient en face de nous a voulu créer un lieu spécifique : « Un lieu de rencontres qui permet la mise en œuvre d’une économie différente, solidaire, qui ne fasse pas uniquement appel au principe marchand dans son fonctionnement. » Le but du projet est donc de lutter contre un « calcul égoïste », notamment en permettant à la vie locale de s’épanouir. Modeste, Didier précise qu’il n’a jamais été seul dans ce projet.
Coline Poiret et Marion Riaux
crédit vidéo : Marine May
Lucas Gimenez
Génial! Les photos sont superbes! Félicitations à vous 4!
Biz
très bon article avec de belles photos au service du rédactionnel…Bravo !
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